Comment faire pour consacrer du temps à mon enfant (quand je n' en ai déjà pas pour moi !!) ?11/9/2018 La plupart des parents que je rencontre aimeraient passer plus de temps avec leurs enfants. Bien sûr qu'ils ont compris l'importance du temps dédié à l'enfant. Et même s'ils n'en ont pas entendu parler, de ce temps de qualité, ils savent très bien que c'est important pour l'enfant - et pour sa propre relation à l'enfant - de passer du temps avec ce dernier. Oui, bien sûr qu'ils savent tout cela. La question est plutôt : COMMENT FAIRE ? Comment faire quand je me lève tôt le matin pour aller bosser, et que je pars même avant qu'ils ne se réveillent ? Comment faire quand ma première journée se termine à 18h, et que là, j'entame la deuxième, dont le déroulement est tous les jours inlassablement le même : devoirs-repas-bain-lecture-dodo-Je m'effondre sur le canapé. Oui : COMMENT FAIRE ? Je ne prétends pas, avec cet article, vous donner la recette magique, LA solution à ce problème. Tout simplement parce qu'il existe autant de solutions qu'il existe de familles. Par contre, je vais vous partager des pistes qui me viennent de ma formation en coaching, et qui très concrètement, peuvent améliorer votre quotidien... Mon souhait est que cela vous aide à y voir plus clair et à trouver un véritable équilibre, qui vous convienne à vous et à votre famille. Alors, consacrer du temps à son enfant quand on en a peu (ou pas du tout !) : mission possible ou impossible ? . . . MISSION POSSIBLE ! 1. Je DÉSTRESSE et je DÉCULPABILISE ! Si vous avez commencé la lecture de cet article, c'est que, très probablement, vous avez conscience que vous POUVEZ ou vous POURRIEZ passer plus de temps avec votre enfant et vous aimeriez y remédier. Rien que cette pensée en amène probablement une autre en vous, plus insidieuse : "Je ne passe pas assez de temps avec mon / mes enfant(s)." Comment appelle-t-on cela déjà..? . . . LA CULPABILITÉ. On ne le dit pas assez souvent, mais la culpabilité est VÉRITABLEMENT une mangeuse d'énergie. Son travail, c'est de vous paralyser (Hé oui, pendant que je culpabilise, je ne passe pas à l'action !) et aussi de vous miner le moral, de vous donner une image de vous-même assez pitoyable... Résultat : vous n'avancez plus, puisque vous ne vous en croyez pas capable ! La culpabilité agit ainsi sur nous : Elle nous dévalorise => Cela "mange" notre énergie => nous sommes paralysés => nous n'agissons pas => et comme nous n'agissons pas, nous nous dévalorisons... Et le cycle infernal reprend de plus belle. Ainsi, la première chose à faire, c'est de cesser de se flageller ! Comme je dis souvent : Chacun fait du mieux qu'il peut, avec son bagage qui est le sien ! Nous avons tous une histoire, qui pèse pour beaucoup dans la façon que nous avons de mener notre vie. CELA DIT, nous ne sommes pas obligés de perpétuer l'histoire ! NOUS POUVONS CHANGER, et changer UN PAS À LA FOIS ! 2. PRATIQUER LES PETITS PAS En coaching, nous parlons de la méthode Kaizen (de Kai et Zen en japonais, qui signifient "changement" et "bon"), ou encore méthode des 4P : La méthode du Plus Petit Pas Possible. Cette méthode consiste à découper votre objectif principal (consacrer plus de temps à mon enfant) en de petites tâches atteignables. Hé oui, si je vous disais que j'envisage de courir le prochain marathon de Paris, mais que je ne cours jamais, vous me diriez certainement de commencer d'abord par courir une fois par semaine, puis peut-être 3 fois par semaine le mois suivant, si je m'en sors bien. Ici, c'est la même idée : il ne vous sera d'aucune utilité de chercher à tout prix à passer 30 minutes chaque jour avec votre enfant, tout entier(ère) consacré(e) à lui, si votre quotidien ressemble à un vrai marathon 😅 Le secret est donc là : Vous ne monterez pas tout en haut de l'escalier en une seule fois : commencez pas monter sur la première marche. À quoi correspond cette première marche POUR VOUS ? Peut-être que pour quelqu'un, ce sera de lire une histoire à son enfant au moment du coucher, 1 soir sur 2. Pour une autre personne, la première marche sera peut-être de partager une activité avec son fils chaque samedi. Et pour une troisième personne, la première marche de l'escalier sera peut-être d'accorder 20 minutes de jeu chaque soir, à sa fille, lorsqu'elle rentre du travail. L'important, c'est que votre marche ne soit pas trop facilement atteignable (si vous voulez rester motivé(e) jusqu'au bout, il faut une part de progrès), ni impossible à surmonter : un petit pas, que vous vous sentez capable de réaliser et qui vous fait progresser. Rappelez-vous : l'important est de monter sur la marche, quelle qu'elle soit. Un petit pas après l'autre, vous arriverez en haut de l'escalier. 3. CÉLÉBREZ ET FÉLICITEZ-VOUS ! C'est une des choses qu'il nous est le plus difficile de faire. "Quoi ? Me féliciter ? Bon ça va, j'ai pas gravi une montagne non plus hein !" Savoir reconnaître que l'on est sorti de sa zone de confort, que l'on a relevé un défi est important, et un gage de réussite pour les prochaines marches à gravir. Alors, prenez le temps de savourer votre victoire ! Vous l'avez fait ! Avant, c'était quelque chose que vous ne faisiez pas et maintenant, vous le faites ! Il y a mille et une manières de célébrer : - L'écrire dans votre journal de gratitude - Le fêter en famille autour d'un bon repas - Le raconter à quelqu'un - Vous octroyer un cadeau - Sabrer le champagne (il y a des marches d'escalier qui le méritent, n'est-ce pas ?!) - Etc. C'est seulement une fois que le Petit Pas est célébré et surtout, qu'il est bien acquis, consolidé, qu'on passe au prochain 😉 Il est des rêves, des escaliers qui méritent la peine qu'on entame leur ascension ! Il est bon de rêver à une vie meilleure et de s'en donner les moyens, y compris dans les relations avec ceux qui nous sont le plus cher ! Cet article vous évoque d'autres idées ? N'hésitez pas à nous les partager en commentaire, pour nous enrichir les uns les autres 😊
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